Chaque année, le 29 octobre, la Journée mondiale de l’AVC nous rappelle l’importance de la prévention, de la détection rapide et de la prise en charge efficace des accidents vasculaires cérébraux (AVC). En tant que membres du réseau de la santé et des services sociaux, nous sommes aux premières lignes pour reconnaître les signes, intervenir rapidement et accompagner les personnes touchées.
Pourquoi cette journée est-elle essentielle?
L’AVC est un problème de santé non planifié et une urgence médicale majeure. Il survient lors d’une diminution de l’apport sanguin dans le cœur ou le cerveau comme lorsqu’un caillot ou une rupture de vaisseau sanguin interrompt la circulation vers le cerveau.
Au Québec, environ 20 000 personnes sont touchées par année. Si les cas ne sont pas traités rapidement, il peut y avoir de graves séquelles psychologiques et physiques chez la personne. On estime qu’environ 1,9 million de cellules meurent à toutes les minutes suivant l’AVC.
Il est donc important de connaître les signes et les symptômes. Pour s’en rappeler, la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada, nous propose l’acronyme VITE pour :
V : Visage -> Est-il affaissé?
I : Incapacité -> Êtes-vous dans l’incapacité de lever les deux bras?
T : Trouble de la parole -> Avez-vous un trouble de prononciation?
E : Extrême urgence -> Composez le 911.
Ce que nous pouvons faire
En tant qu’intervenants et intervenantes en santé, nous avons un rôle clé à jouer:
Informer nos usagers et usagères sur les facteurs de risque : hypertension, diabète, tabagisme, sédentarité.
Encourager les habitudes de vie saines : alimentation équilibrée, activité physique, gestion du stress.
Agir rapidement en cas de symptômes, car chaque seconde compte.
Au CCSMTL
Dans notre organisation, l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal (IRGLM) offre un programme de réadaptation interne pour les AVC et autres lésions cérébrales pour la clientèle adulte. Ce programme permet notamment aux personnes ayant subi un AVC d’avoir accès à une réadaptation interdisciplinaire complète visant à regagner le plus possible leur autonomie antérieure et s’ajuster à leur nouvelle condition.
De même, le centre de réadaptation Lucie Bruneau (CRLB), offre des interventions pour les personnes ayant subi un AVC et nécessitant une réadaptation en externe ainsi que directement au domicile de l’usager ou usagère, via le programme du congé précoce assisté (CPA). Ce centre offre également la réadaptation au travail pour les personnes ayant subi un AVC.
De son côté, l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM) travaille auprès des personnes ainées ayant subi une lésion au cerveau en raison d’un AVC, d’une tumeur, d’une infection ou autre maladie touchant le cerveau.
Des services spécialisés sont offerts par une équipe interdisciplinaire.
Pour en savoir davantage, consultez le site de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada.