Mission Universi… quoi?

27 octobre 2025
Temps de lecture : 3 minutes

Direction de l’Enseignement universitaire et de la recherche

La Semaine de la mission universitaire, organisée par la direction de l’Enseignement universitaire et de la recherche (DEUR), est l’occasion idéale d’en apprendre davantage sur le U de notre CIUSSS et découvrir les projets novateurs de nos professionnels en recherche.

L’événement, qui se déroule cette année du 10 au 14 novembre, propose une vingtaine de conférences et de contenus multimédias mettant en lumière la richesse et la diversité des activités de recherche et d’enseignement.

Au cours de cette semaine, Vanessa Lecompte et Léonie Archambault, chercheuses d’établissement au CCSMTL présenteront chacune les résultats de leur plus récent projet de recherche. L’équipe du Rendez-vous est allée à leur rencontre afin de démystifier leur travail.

 
Chercheuse d’établissement, un métier aussi riche que varié

Vanessa Lecompte est chercheuse d’établissement à l’Institut universitaire Jeunes en difficulté et professeure associée à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) depuis 2021. Ses projets de recherche portent sur les thématiques de l’attachement chez l’enfant, la santé mentale parentale, la parentalité, le développement de l’enfant et la réunification familiale.

Léonie Archambault est chercheuse d’établissement à l’Institut universitaire sur les dépendances depuis 2024 et professeure associée à l’Université de Sherbrooke (UdeS). Elle s’intéresse au trouble lié à l’usage d’opioïdes (incluant les problèmes de santé qui y sont couramment associés comme la douleur chronique, les enjeux de santé mentale et l’itinérance) et à la parentalité et la périnatalité en contexte d’usage de substances.

En tant que chercheuses d’établissement, Vanessa et Léonie bénéficient d’une autonomie précieuse dans le choix des thématiques qu’elles souhaitent explorer. Elles pilotent d’ailleurs leurs propres projets de recherche tout en collaborant régulièrement à des initiatives menées par d’autres chercheurs.

Un projet de recherche s’échelonne généralement sur une longue période pouvant aller de quelques mois à plusieurs années, et occupe le quotidien des chercheuses de tâches riches et variées :

  • Lecture de littérature scientifique
  • Rédaction (demandes de subvention, demande d’autorisation éthique, rapports de recherche, articles, etc.)
  • Collecte de données (questionnaires, entretiens, focus group, observations, etc.)
  • Analyse des données récoltées
  • Transfert des connaissances (publications d’articles dans des revues scientifiques,vulgarisation, participation à des congrès, etc.)
  • Et plus encore!
Bien plus que de la recherche

Être chercheuse d’établissement, ce n’est pas seulement un travail intellectuel d’analyse et de réflexion, c’est aussi jouer un rôle où les rencontres humaines occupent une place précieuse.

« Aller à la rencontre des parents et des intervenants et intervenantes pour comprendre leur réalité et leurs enjeux et avoir accès à leurs histoires, c’est vraiment enrichissant. Les parents ont été vraiment généreux, ils ont partagé leur parcours en toute transparence. C’était des histoires touchantes, avec beaucoup de résilience. »

Léonie partage cet enthousiasme : 

« Avoir le privilège de faire des rencontres extraordinaires et de pouvoir les contextualiser à partir de connaissances issues de la littérature, c’est vraiment stimulant. »

Elle explique qu’il est aussi très gratifiant de participer à ces rencontres au terme desquelles les participants, participantes, cliniciens et cliniciennes expriment souvent leur reconnaissance pour cet espace de parole bienveillant et sans jugement.

Toutes deux affectionnent également l’étape ultime du transfert des connaissances.

« Quand on diffuse les résultats dans des congrès, que ce soit au Québec ou ailleurs, c’est toujours intéressant d’avoir la rétroaction des gens qui viennent nous voir après pour discuter des résultats. Les congrès, c’est quelque chose qui est assez stimulant »

Léonie abonde dans son sens et décrit le sentiment de fierté ressenti lorsque des cliniciens et cliniciennes lui disent que les résultats d’une de ses recherches leur ont permis de structurer leurs services.

« Ça fait vraiment plaisir, car cela répond au mandat de chercheuse d’établissement qui est de soutenir la pratique. »

Tout comme les douze autres chercheurs et chercheuses d’établissement du CCSMTL, Vanessa et Léonie contribuent à la mission de la DEUR : améliorer la santé et le bien-être des populations.

 

Pour consulter la programmation de la Semaine de la mission universitaire et vous inscrire à une ou plusieurs activités, cliquez ici.

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